Coaching systémique

Cette page est une synthèse de quelques éléments que je trouve essentiels pour ma pratique

Nous partons de l'hypothèse que l'individu réagit en fonction du contexte où il se trouve.

Supposons des villages différents ayant la particularité d'être envahis par des :

• Chiens féroces :
  • Certaines personnes passeront au combat contre les chiens, d'autres fuiront le village, d'autres seront figés de peur, et d'autes s'adapteront pour devenir les "amis" des chiens malgré les morsures quotidiennes.
• Chiens gentils :
  • Certaines personnes y trouveront leur bonheur, d'autre vivront dans le désagrément quotidien des crottes, des aboiements ...
• Chats gentils
  • Certaines personnes y trouveront leur bonheur, d'autre vivront dans le désagrément quotidien des crottes,
• Ni chiens, ni chats
  • Dans l'absence de chiens ou de chats, on ne trouvera pas d'animosité entre les amateurs des uns contre les autres. Le sujet n'est pas une préocupation.

Dans un contexte donné, des personnes différentes réagissent différemment.

Et une personne en particuler réagit différemment d'un contexte à un autre.

Dans cet exemple, une personne qui ne supporte pas les chats n'éprouve de problème que si elle est dans le village des chats.

Le problème ici n'est pas la personne, mais le contexte où elle se trouve et sa relation avec ce contexte.

une personne qui n'aime pas les chats pourrait choisir de leur tendre des pièges pour les éliminer et protéger l'association , tandis qu'une autre pourrait prendre les ruelles sans chats.

Le contexte défini en grande partie le comportement de l'individu, une personne qui n'aime pas les chats et leur tend des pièges toutes les nuits, risque de gros problèmes avec les assocations de protection des animaux.

Une personne qui n'aime pas les chats, et qui vit dans un domaine sans chats, n'éprouve pas de problème dans son quotidien.

Quelque soit la personne, et comment elle ressent elle même le problème, ce sont les conséquences qui importent et qui risquent d'alimenter le problème

Le contexte défini en grande partie le comportement de l'individu, une personne qui n'aime pas les chats et leur tend des pièges toutes les nuits, risque de gros problèmes avec les assocations de protection des animaux.

Une personne qui n'aime pas les chats, et qui vit dans un domaine sans chats, n'éprouve pas de problème dans son quotidien.

Quelque soit la personne, et comment elle ressent elle même le problème, ce sont les conséquences qui importent et qui risquent d'alimenter le problème

Dans le village des chats, les athmatiques ont décidé de monter une association pour pallier à leur problème.

Certains membres ont proposé de délocaliser l'ensemble des chats pour éradiquer le problème et sauver les asthmatiques, d'autres ont proposé de consacrer des ruelles sans chats pour une bonne circulation des ashmatiques.

Quelque soit l'intention des uns et des autres, quelles sont les conséquences effectives de l'une autre l'autre solutions ?

Tout changement demande de l'énérgie.

Amadouer le village où les chiens sont féroces peut prendre des années, même chose pour demander à la personne qui ne supporte pas les chats de suivre une thérapie pour devenir l'amie des chats

Supposons notre héroine qui ne supporte pas les chats, prend la résolution de vouloir devenir l'amie des chats. Elle s'est défini un programme de chathérapie, qu'elle applique à la lettre. Malheureusement, son planning est ambitieux,

Supposons une amatrice des chats qui décide de faire la promotion des chats pour que ceux qui ne les aiment pas deviennent leurs amis.
Après avoir fait le ménage dans les crottes de chats, elle commence à publier des affiches de petits chattons dans l'espace public, elle consacre des parcs

Sauf qu'elle ne s'est pas rendu compte, que plus elle imposait ses chats, quelque soit leurs gentillesse, plus les phobiques et les asthmatiques des chats haïssait les chats.

Supposons maintenant qu'une autre héroïne qui ne supporte pas les chats prend la résolution de devenir l'ame des chats. Elle s'est défini un programme de chathérapie, qu'elle applique à la lettre. Malheureusement, son planning est ambitieux, pas seulement pour les chats, mais pour tant de sujets dans sa vie qu'elle tente en vain d'améliorer. Elle s'épuise petit à petit et se pose la question : "Mes objectifs ambitieux, ne sont-ils pas la source de mes problèmes actuels ?"

Lorsqu'on définie un objectif de coaching ou de co-dev, une grande vigilence pourrait limiter d'accentuer le problème initial...

Supposons notre héroïne qui ne supporte pas les chats trouve une offre d'emploi dans le village des chats.

Les solutions de bon sens seraient qu'elle refuse ce poste, ou qu'elle prenne des cachets pour ne pas ressentir la peur, celles-ci résolvent en effet le problème, mais en génére d'autres.

Des solutions moins intuitives seraient d'être accompagnée d'un chien, de porter pantalon basquettes, de ramener des croquettes pour chats et divertir l'attention...etc
 

On dit qu'on change de niveau logique.

Après approfondissement de sa problématique et des contextes dans lesquelles cette peur se déclare, on découvree qu'elle arrive surtout lorsqu'elle était à la plage,  et en été en tenu légère, et qu'elle craint particulière d'être griffée par des chats. Notre héroïne n'a pas de problèmes en hiver lorsqu'elle est moins couverte.

La solution apparait donc dans l'énoncée du problème. En été, elle pourrait se courir un peu plus pour limiter sa crainte des chats. Et dans le meilleur des cas, à force de cottoyer les chats, sans être griffée, peut-être qu'elle deviendra bien l'amie des chats un jour.